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Fête du conte Michel Masclet édition 2022

Un départ tout en légèreté avec les comptines et les petites histoires de deux charmantes grands-mères, Anne Richardier et Françoise Goigoux.

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Après les grands-mères, c'est "Le Souffle des mères" avec les Virevolantes, Brigitte Ragot et Odile Leibenguth, entre mythes et réalité.

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Souffle des meres credit Valerie Dumas.jpg

Et après les charmes des mères et des grands-mères, les spectateurs ont eu droit aux charmes de l'Orient avec quatre de ses représentants, Kamel Guenoun, Jihad et Layla Darwiche et  l'accompagnement musical de Norédine Mézouad

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Un beau moment d'humanité avec Jany Neveux.

Un voyage en Inde à la rencontre de Shiva avec Sophie Biset.

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Le Feu Sacré a brûlé avec Michael Masclet et la Compagnie Ersa Malombrina.

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La musique a aussi fait partie de la fête.

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Et les hommes  étaient présents, René Forot, Alain Ayme, Emmanuel Mappus, Jean-Pierre Armand.

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Des histoires de chaussures avec Nathalie Thibur qui racontait pieds nus.

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Les jeunes aussi se sont exprimés, jeunesse de coeur et parole d'expérience, Patric Rochedy et Bernard Barbier.

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Les membres de la famille de Michel n'ont pas hésité à monter sur scène pour des histoires, une chanson et de l'émotion, Claire, Michael et Mathias Masclet.

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Un grand merci à Audrey Merten qui nous a beaucoup aidés à réaliser cet événement avec son travail d'administration, de communication et la logistique, tout ce qu'on aime pas faire.

Merci aussi à la Chaponie qui nous a accueillis dans le gite et le théâtre.

Et pour l'édition 2023? A suivre sur ce site.  

Toute l'équipe ContesAlPais.jpg

Rencontre de Michel Masclet sur les chemins des contes.

 

Sur les chemins des contes, il y a des maisons qui peuvent nous accueillir et dans ces maisons sur les chemins des contes, on peut rencontrer ses habitants et même, parfois, s'en faire un domicile. En Haute-Loire, il y a, au moins, deux maisons sur les chemins des contes, une maison qui s'appelle « Konsl'diz » et une maison qui est devenu pour moi un domicile « Contes al Païs ».

 

Le premier habitant que j'ai rencontré dans la maison « Contes al Païs », c'est le cousin de René Big Gun Forot, mon puissant partenaire de scène à l'époque. Que de bons souvenirs, le cousin de la force tranquille René Forot, c'est cet homme moins tranquille qui exploite son hyperactivité à mille réalisations, Patric Rochedy.

 

Festival « Contes Vagabonds » sûrement le premier événement ou un des premiers de l'association « Contes al Païs », j'étais avec René pour participer à une soirée qui réunissait plusieurs conteurs et conteuses. Je prends une chance sur la date avec le risque de me tromper, 2007. Après le show, j'ai discuté longtemps avec un des organisateurs qui s'était occupé d' amener les snacks pour restaurer les artistes. Il m'en avait raconté ben des affaires, son service militaire et j'en passe avec le vin et le saucisson, la soirée s'est étirée, c'était Michel Masclet que je venais de rencontrer.

 

2008, ma première participation à « La Marche des Conteurs », qui est devenue ce qu'elle est devenue mais qui est quand même un fruit sorti du jardin « Contes al Païs ». Les meilleurs conteurs étaient là, mais aussi les moins bons, c'était dans les premières valeurs de « La Marche des Conteurs » de faire côtoyer les petits avec les grands comme dans une bonne famille où l'entraide et le bienfait mutuel sans jugement profitent à tous. Les plus jeunes dans le métier apprennent des plus anciens et ces derniers peuvent transmettre leur savoir pour que le métier perdure puisque personne n'est éternel. Je pense que c'est la première fois que je suis allé à Coubladour, chez Michel, c'était pour moi le point de rendez-vous le plus proche etnous sommes allés chercher l'autobus que Michel allait conduire pendant tout le périple. Organisateur, chauffeur de bus, trésorier et j'en passe, Michel, à cette époque se consacrait au « conte » sans raconter lui-même.

 

Et les stages organisés pour aider les braves aventuriers de la parole dans leurs difficultés rencontrées sur leur chemin, c'est après bien des années à aider les conteurs que Michel s'est enfin mis lui-même à l'art de raconter. Il a dû un jour comprendre que c'est en forgeant que l'on devient forgeron et c'est pareil pour raconter.

 

Si la réalité avait suivi les rêves de Michel, il y aurait eu une semaine de conte par mois dans tout le Puy-en-Velay. Il y a quand même eu un mardi par mois dans un lieu qui nous paraissait incompatible avec le conte, le bar « La Main O Fût ». Si dans les grands festivals, le public vient aux conteurs, avec Michel et « Contes al Païs », ce sont les conteurs qui sont allés vers le public. Un public qui ne connaissait pas notre travail, qui l'a découvert, qui l'a apprécié. C'était l'idée de Michel, aller donner là où on ne sait pas ce qu'on a à donner, des histoires tout simplement comme ça s'est fait depuis la nuit des temps. Et c'est à « La Main O Fût » qu'on a eu la chance de rencontrer une personne qui nous est maintenant précieuse pour l'organisation des événements et l'administration de l'association, Audrey, qui a été très proche de Michel.

 

Voilà, personne n'est éternel comme je dis plus haut, c'est brutal mais c'est comme ça. Après la mort, tout ce qu'il reste de nous, c'est ce que l'on a donné. Merci à ceux qui ont lu mon petit mot et ceux qui veulent laisser leur mot personnel sur cette page peuvent envoyer leurs textes à mon adresse ou celle de « Contes al PaÏs » d'ici à ce qu'on puisse tous se rencontrer à la « Fête du Conte Michel Masclet »

 

 

Alain

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Un rat de bibliothèque ?
Oh que non !
Et pourtant même s'il travaille à la Bibliothèque de prêt de la Haute-Loire il n'a rien d'un rat de
bibliothèque. Cependant c'est une mine de savoir que cet homme là.
A le voir il a parfois tout d'un nounours de la campagne. Barbe de trois jours en folie, trapu et
fringué souvent comme l'as de pique, si vous le croisez sans le connaître il y a peu de chances
que votre œil l'entr'aperçoive.
Mais si vous prenez le temps...
Le temps d'une balade par exemple.
Partez en sa compagnie au long des chemins. Vous ne ferez pas trois pas avant qu'il ne
s'arrête devant une herbe que vous auriez écrasée sans le savoir. Et là, il vous en parlera de
long. Et la machine sera lancée...
De ce point là vous partirez dans des mondes variés suivant la planète que fréquente votre hôte
en ces heures là. D'histoires de plantes, de savoirs si magiques qu'il aurait été brûlé pour moins
que rien il y a quelques siècles, en passant par les traditions vivantes ou cachées du pays que
vous traversez.
Fils de boulanger ponot (les ponots sont les habitants du Puy en Velay), paysan
cultivateur de plantes médicinales en agrobiologie (label SIMPLES s'il vous plaît), conducteur
de bus de livres de la BDP 43, il est un magnifique raconteur d'histoires, un passeur de savoirs.
Du monde qui l'entoure il connaît la vie et ses secrets, et son jardin, s'il ne se visite pas
forcément est toujours ouvert à celui ou celle qui saura frapper à la porte sensible.
Un vrai jardin d'amoureux des plantes. Il en pousse de partout, elles s'échappent, visitent les
voisines, se réjouissent de la venue du jardinier qui est aux petits soins pour elles. Le grenier
aussi est une antre magique pour peu que vous ayez le nez clair. Les plantes vous embaument
sous un ciel de poutres d'une grange qui a du abriter de quoi nourrir des troupeaux
immémoriaux et des amours de bergères rieuses. Le séchoir, les sacs qui s'entassent, le vieux
coupe ortie qui a repris du service, la batteuse reconvertie, l'arsenal de faucilles à ramasser ces
plantes qui vous charment, tout ça vous regarde avancer avec les précautions d'un lion en
territoire inconnu, affolé par les odeurs qui vous basculent dans un passé paysan que vous
n'avez peut-être pourtant pas connu...
Quant à lui, s'il est toujours débordé, en retard de quelques heures sur les affaires en
cours, il sait le temps du partage et le pratique en artiste.
Et puis, trésor à vous révélé, vous pourrez repartir les bras chargés de sachets de plantes,
d'huiles de massage ou de soin et aussi de ses petits vins qu'il concocte à base d'estragon, de
sauge, de gentiane et autres délicates plantes par lui cultivées ou ramassées avec grand soin...
Poussez la porte...et vous saurez, si vous l'ignorez encore, qu'au pays des volcans,
autour d'un bon verre de vin ou d'une infusion, par exemple, il se raconte encore bien des
histoires et que le temps béni de l'hospitalité a de beaux jours devant lui.

Son nom ? Michel Masclet.

Patric Rochedy (2012)

De l’implication de Michel dans la filière des Plantes
• En 1982 : Il suit la formation organisée par « La Pensée Sauvage » sous
l’égide du CEFRA (Centre d’Études et de Formation Rurales) du Puy en
Velay.
• Il participe au rassemblement des producteurs de plantes (Cévennes,
Massif central, Alpes de Provence, Pyrénées), organisé par « La Pensée
Sauvage » à Lasalle dans le Gard, aboutissant à la création du syndicat
SIMPLES (Syndicat Inter Massifs pour la Production et l’Économie des
Simples).
• En 1989 : Il adhère à la Coopérative « Biotope des Montagnes » dont il
devient cogérant durant plusieurs années, chargé plus particulièrement des
relations avec les salarié.es. Amélioration du fonctionnement en
autogestion, réflexions sur les prix d’apports, participation aux travaux
d’aménagement...
Pendant une quarantaine d’années, Michel aura non seulement été un
producteur-cueilleur mais aussi un actif défenseur de la filière des plantes
aromatiques et médicinales.
Il a participé aux nombreux combats pour la reconnaissance d’une production
agrobiologique en montagne de très haute qualité et éthique.
Il a été solidaire pour le procès « Montagne » intenté contre notre ami Michel
Cartal à Yssingeaux, ayant permis la modification d’application de la loi.
Puis le très long procès de la « Prêle » intenté par la Répression des fraudes
contre Biotope, gagné en appel après 7 années de procédure.
Merci d’avoir su partager ta passion et pour ton implication généreuse et toujours bienveillante.

Ses amis producteurs.

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